le choix du voilier

Partir, oui, mais il fallait choisir notre voilier. Le cahier des charges s’est peu à peu affiné pour permettre de définir au mieux notre projet. Le projet initial reposait sur le bateau de Didier, un Gallard 13,50 MP, un élégant Yatch des années 80. Or…. or il avance grâce à deux très gros moteurs, et l’idée d’abimer l’écume irisée des mers de noires fumées ne nous emballait guère.

Nous avons donc tout naturellement décidé de nous mettre à la recherche d’un voilier afin de voyager grâce aux forces déployées par Eole qui soufflera, nous en sommes certains, dans nos voiles afin de nous faire traverser les étendues bleues sombres veillées par Poséidon.

Après avoir épluchés de nombreuses annonces, visités quantités de bateaux, avoir été euphoriques, puis déçus, avoir douté, puis retrouver confiance en notre projet, après fatigue, hésitations et des centaines de kilomètres avalés sur l’autoroute pour visiter des voiliers au port, sans oublier les interminables balades sur les quais à observer les bateaux, idéaliser le notre, s’arrêter pour manger des moules frites au soleil, rencontrer des gens et leurs précieux conseils, nous avons enfin trouvé « le » voilier qui nous accompagnera dans ce périple. Un Gib’Sea 472.

Ce beau voilier ventru mesure près de 14 mètres de long, à l’intérieur 4 cabines peuvent accueillir nos familles, nos amis et pourquoi pas vous si l’idée de passer quelques jours avec nous sur la mer vous tente. Le carré est lumineux, notre table peut accueillir jusqu’à 8 personnes, la cuisine est équipée, de larges rangements sont prévus car, il ne faut pas oublier, nous partons pour plusieurs mois à bord ! Sur son pont le cockpit en teck est spacieux et peut nous permettre de dormir allongé sur les banquettes : ça, c’est le conseil de ma sœur Vanessa, férue de voile qui a l’habitude de dormir à la belle étoile quand c’est possible.

Et pour couronner le tout, lors de notre visite nous avons été accueillis par Félix, un beau chat gris qui habite sur le bateau. Le gardien des lieux ! Félix possède sa chatière, et tout cela tombe à pic car nous embarquons avec nos deux « filles » : Kalisto et Khaleessi, deux petites chattes que nous avons recueillies dans un parc il y a de cela 4 ans.

Trouver notre voilier nous a mis en joie et rappelle que, même si on attend dans l’impatience, même si nous sommes parfois déçus, il suffit d’une seule et unique rencontre pour que tout change. Si les dieux sont avec nous (quand on vit sur un voilier, il faut compter au moins sur Poséidon et sur Eole, ) nous recevrons notre voilier pour Noël.

A suivre…..